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Pacte de lutte contre les déserts médicaux : 21 « zones rouges » en région.

Le ministère a publié sa carte des 151 « zones rouges » bénéficiant du principe de solidarité territoriale des médecins dès septembre.

Le 25 avril dernier, le Premier ministre a présenté un pacte de lutte contre les déserts médicaux. Celui-ci repose sur plusieurs mesures dont la mise en place d’un principe de solidarité territoriale. Chaque médecin exerçant en zone non sous-dense devrait désormais consacrer jusqu’à 2 jours par mois à des consultations dans des « zones rouges », c’est-à-dire celles les plus en difficulté.

 

Le ministère de la santé a révélé vendredi 27 juin, la cartographie des 151 zones prioritaires sur lesquelles sera mise en place la mesure de solidarité territoriale. Pour les identifier, le ministère s’est basé sur un indicateur mêlant besoins et offres de soins existantes et prenant en compte par exemple la densité médicale, la part de patient en ALD, le temps de trajet jusqu’à un service d’urgence ou encore le niveau de vie des ménages.

 

En région Centre-Val de Loire, 21 zones prioritaires ont été identifiées :

  • 6 zones rouges dans le 18
  • 1 zone rouge dans le 28
  • 7 zones rouges dans le 36
  • Aucune zone rouge dans le 37
  • 3 zones rouges dans le 41
  • 4 zones rouges dans le 45
     

Consulter la carte régionale

 

 

Cette mesure de solidarité territoriale doit être lancée dès septembre dans le cadre d’une phase pilote, fonctionnant sur le mode du volontariat.

 

Les Agences Régionales de Santé pourront concerter les partenaires pour affiner d’un point de vue logistique la venue des potentiels « médecins volants » dans ces zones. Les CPTS pourraient également être associés pour identifier les possibilités d’accueil permettant à ces médecins d’exercer dans les territoires identifiés.

 

« Ce mécanisme de solidarité territoriale repose sur une conviction : l’accès aux soins ne peut plus dépendre uniquement de la bonne volonté ou du sacrifice de quelques-uns, il doit être garanti dans un principe de solidarité et de fraternité. L’engagement des médecins est la clé de la transformation que nous engageons. » déclare Catherine Vautrin, ministre de la Santé dans le communiqué publié le 27 juin.

 

Avant de s’engager, plusieurs points restent tout de même à éclaircir : locaux, déplacements, accueil des médecins, secrétariat médical, continuité des soins, charges, financement…

 

Ce plan doit, pour être appliqué, être confirmé par l’adoption de dispositions législatives actuellement examinées par le Parlement. De plus, deux autres propositions de loi (Garot, Mouiller) sont également en cours d’étude et évoquent des mesures similaires. Il est donc difficile de savoir pour le moment, quelles seront concrètement les mesures applicables et dans quels délais.

 

Consulter le communiqué du 27 juin

En savoir plus sur le Pacte de lutte contre les déserts médicaux