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FAQ

Les évolutions de l’exercice de médecine générale entre 2013 et 2022.

Réalisé avec la DCGDR et le Lirsa CNAM, 2023.

Contexte du projet.

Entre 2013 et 2022, notre territoire perd 16% de médecins généralistes, et 56% des praticiens restant ont plus de 55 ans, alors que les évolutions démographiques (vieillissement, accroissement) et épidémiologiques (ALD et polypathologies) de la population entraînent une augmentation des besoins de soins.

 

Ces tendances se poursuivant, une connaissance fine des évolutions de pratiques des généralistes (consultations, téléconsultations, soins non programmés…), couplée à l’analyse des variations de consommation de soins, permettrait d’accompagner la planification de l’offre de soins.

 

Notre étude analyse entre 2013 et 2022 l’évolution de l’activité des médecins généralistes (volume, type de consultation, patientèle…) et l’évolution du recours aux soins de première ligne (consultations, téléconsultations, urgences sans hospitalisation…). Elle analyse également l’évolution de l’état de santé de la population afin de comprendre dans quelle mesure de nouvelles pratiques pourraient – ou non – atténuer un déficit de médecins.

 

L’analyse statistique des données du SNIIRAM permet de quantifier et qualifier les pratiques des médecins ; les écarts entre la consommation observée et attendue en 2022 sont mesurés grâce à une standardisation par âge et sexe. L’état de santé est analysé à partir des données épidémiologiques Géodes-Santé publique et des projections OMPHALE de l’INSEE. 

 

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Principales conclusions.

Cette étude fait apparaître une hausse de 26% de la patientèle médecin traitant et un nombre plus important de médecins généralistes ayant de fortes patientèles médecin traitant : 1 médecin généraliste sur 2 a une patientèle médecin traitant supérieure à la moyenne régionale en 2022 contre 29% en 2013.

 

En parallèle, elle démontre une perte de 18% de consultations de médecine générale, c’est-à-dire 18% de différence entre l’observé et l’attendu si les patients avaient consulté de la même façon en 2022 qu’en 2013. Cette baisse n’est que partiellement compensée (pour 7%) par des téléconsultations, des passages aux urgences et une fuite hors région, laissant ainsi un déficit de 11% de consultations.

 

Est-ce lié à un meilleur état de santé de la population ou à des gestes de prévention efficaces restés dans les mœurs après la crise sanitaire ?

 

Sur le même temps, nous observons une baisse de certaines pathologies (hors grippe) en France métropolitaine, alors qu’un maintien ou une hausse est constaté en région Centre-Val de Loire (sauf pour les pneumopathies). Parallèlement, l’Indice Comparatif de Mortalité (ICM) est également en hausse en région.

 

Cela pourrait s’expliquer par un renoncement aux soins induisant des pertes de chance et une dégradation de l’état de santé en région Centre-Val de Loire.

 

Consulter les résultats complets

  • + 26%

    de patientèle médecin traitant pour un médecin généraliste entre 2013 et 2022

  • 1/2

    1 médecin généraliste sur 2 a une patientèle médecin traitant supérieure à la moyenne régionale en 2022 contre 29% en 2013

  • - 18%

    de consultations de médecine générale, entre l’observé et l’attendu, si les patients avaient consulté de la même façon en 2022 qu’en 2013

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