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Loi Rist : l’accès direct aux IPA, Kinés et orthophonistes adopté.

Après plusieurs mois de travaux parlementaires et d’échanges parfois houleux, la proposition de loi Rist a été adoptée mercredi 10 mai. Mesure phare du texte, elle prévoit un accès direct aux IPA et kinésithérapeutes en excluant toutefois l’échelon de la CPTS.

Le texte proposé par la députée du Loiret Stéphanie Rist, avait provoqué une ferme opposition des syndicats de médecins libéraux qui s’étaient réunis le 14 février dernier devant le Sénat pour témoigner leur colère. Ces derniers craignaient le contournement du rôle du médecin, et en particulier du médecin traitant et souhaitaient que soit exclu l’accès direct pour les IPA, kinés et orthophonistes simplement membres d’une CPTS.

 

Le texte voté à l’Assemblée nationale ce mercredi 10 mai à 226 voix contre 1 va dans ce sens. L’accès direct aux IPA et kinésithérapeutes se limitera à un exercice coordonné strict : MSP, centre de santé et Équipes de Soins Primaires. L’échelon de la CPTS est ainsi exclu sauf pour les orthophonistes. Une expérimentation sur 6 départements devrait toutefois débuter prochainement à cette échelle.

 

 

D’autres mesures issues de la Commission Mixte Paritaire (CMP) également adoptées.

C’est le cas pour la simplification des protocoles de coopération, l’extension des compétences des pédicure-podologues ainsi que l’autorisation de renouvellement d’ordonnances ou de traitements chroniques, jusqu’à trois mois supplémentaires pour les pharmaciens. La prescription de certains médicaments par les IPA est également envisagé par ce texte. La création de la profession d’assistant dentaire de niveau II est également votée tout comme la possibilité de dépistage du cancer du col de l’utérus en laboratoire par les pharmaciens biologistes. Enfin, La responsabilité collective des médecins, sages-femmes, infirmières et dentistes à la permanence des soins (PDS) a été maintenue par le texte.

 

 

Envisageant une reprise des négociations avec les syndicats dans le cadre de la nouvelle convention, le ministre de la Santé, François Braun a tenu à rassurer. « Il n’y a jamais eu de volonté d’écarter le médecin généraliste » et a profité de cette adoption pour « redire son attachement à une reprise rapide du dialogue avec les médecins libéraux. ».